Et si on en DYScutait ?

Objectifs :

– améliorer l’ambiance de classe 

– faciliter l’intégration des élèves ayant des besoins éducatifs particuliers et l’inclusion des élèves d’ULIS 

– favoriser le travail de coopération avec l’AESH 

Présentation de la séance :

Temps 1 : Rendre visible le handicap 

Je projette au tableau l’image ci-dessous. Je demande aux élèves comment les professeur.e.s peuvent évaluer les élèves présenté.e.s en image dans les différentes matières. Evidemment, cela leur parait tout à fait normal de devoir adapter les évaluations. Je leur demande ensuite si il existe d’autres handicaps qui ne sont pas visibles. Nous parlons alors des troubles DYS, des troubles des fonctions cognitives, des troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité.

Je prends souvent l’exemple de personnes ayant besoin de lunettes. Cela semblerait parfaitement injuste de leur demander de travailler en classe sans pouvoir les porter. 

Temps 2 : Faire ressentir le handicap

Grâce à des échanges l’été dernier avec Frédérique Richard, enseignante inspirante pour la prise en compte des troubles DYS et l’une des administratrice du groupe Facebook “DYScussions parents professeurs” , j’ai ajouté ce temps 2 pour que mes élèves puissent vivre le handicap que représente un trouble DYS. J’aimerais mener cette sensibilisation à plus grande échelle, au niveau de l’établissement, il me reste à convaincre mes collègues !

Les élèves réalisent 3 tâches du quotidien d’élèves comme s’ils étaient DYS :

– dyspraxie : recopier un texte avec des gants de ski ou avec la main qui n’est pas celle utilisée habituellement.

– dyslexie : lire un texte “en mouvement” projeté au tableau provenant du site séquoia éducation

– dyslexie : comprendre un énoncé de maths avec l’exemple pris sur le site ABC aider

Je leur donne ensuite quelques informations issues du dossier spécial du site de l’inserm

Lecture, expression écrite ou orale, calcul, concentration… Si 15 à 20% des enfants sont confrontés à des difficultés d’apprentissages et scolaires, les troubles spécifiques des apprentissages ne concernent que 5 et 7% des enfants d’âge scolaire.

Temps 3 : présenter les aménagements et l’accompagnement par l’AESH

Une fois que les élèves ont compris les difficultés des élèves à besoins éducatifs particuliers, nous pouvons plus facilement présenter les adaptations possibles en classe. J’en évoque quelques unes que j’utilise dans ma discipline : QCM plutôt que phrase à écrire, formats agrandis, quantité de leçon à apprendre réduite et/ou réduction du nombre de questions à l’évaluation de leçon, modalités différentes (oral), compétence évaluée différente (chercher une information en utilisant la leçon pour répondre aux questions plutôt que de la mémoriser), lecture des consignes ou utilisation d’un synthétiseur vocal … 

Si un.e AESH est présent.e en classe, c’est l’occasion d’expliquer comment il est possible d’aider les élèves au quotidien. 

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